4 RAISONS POUR LESQUELLES A SOLDIER’S LETTER NOUS ÉDUQUE SUR L’HISTOIRE

Nous discutons du court métrage récompensé de l’Alumni Film de SAE Brussels: Calvin Yearsley – A Soldier’s Letter.

Pour les personnes qui viennent des pays où le service militaire n’est pas obligatoire, comprendre l’histoire et la complexité de faire partie de l’armée peut être difficile. L’histoire est normalement enseignée via des livres à l’école, mais pour beaucoup ça laisse un écart entre ce qu’on peut interpréter et ce qui est réel. Les films ont ce pouvoir d’attirer le téléspectateur, surtout quand le narrateur est le personnage principal et cela permet à la personne qui regarde de complètement faire part du monde que le réalisateur a voulu créer.

C’est exactement comme ça que l’histoire a été enseignée dans le court métrage de Calvin Yearsley, intitulé A Soldier’s Letter. C’est l’histoire du massacre de Malmedy qui s’est passé en Belgique pendant la deuxième guerre mondiale. Un jeune soldat américain, nommé Tommy, se retrouve comme survivant et doit trouver son chemin jusqu’à la frontière alliée pour pouvoir raconter ce qui s’est passé dans le but de ne pas oublier.

Voici quatre raisons pour lesquelles A Soldier’s Letter nous éduque sur l’histoire:

1. Le script à été imaginé par un réalisateur qui ne connaissait pas le massacre de Malmedy auparavant

Créer un film nécessite énormément de travail en coulisses dès le début. Le réalisateur doit créer une histoire forte qui à le pouvoir de faire penser et ressentir. Pour pouvoir recréer l’histoire, ce dernier doit effectuer une recherche approfondie d’éléments qui construisaient le monde à cette époque. Les acteurs et actrices doivent connaître tous les petits détails dans l’ordre de s’adapter à la mentalité de quelqu’un vivant dans le passé. Plus on découvre notre histoire, mieux on peut la garder vivante.

2. Pas beaucoup de gens connaissent le massacre de Malmedy

Selon le directeur du film, le massacre de Malmedy n’a pas beaucoup été étudié et publié. En faisant un film réaliste, et en le montrant au public partout dans le monde, nous sommes en train d’ouvrir des yeux et attirer l’attention sur ce moment de l’histoire.

3. Le tournage s’est déroulé en Belgique 

Avec un effort conscient pour rendre le film aussi réaliste que possible, le tournage s’est déroulé en Belgique. Comme le film se joue pour la plupart du temps dans la nature, ça aurait été impaire de filmer quelque part ou la faune et flore n’auraient pas été similaires. L’environnement permet à la conscience de la personne qui regarde de découvrir un espace modernisé mais où des atrocités ont eu lieu il n’y a pas très longtemps.

4. Le succès que le film a reçu 

Le court métrage a eu beaucoup de récompenses dans le monde. Pour en nommer quelques-uns: Venice Shorts Film Fest, Around International Film Festival et Canada Shorts. Ça nous prouve qu’on se soucie encore de notre histoire et qu’on veut encore s’en souvenir. De nos jours il existe encore beaucoup de productions de films historiques et le fait que l’on en récompense ceux récemment créés nous montre qu’on à encore besoin de films qui nous éduquent sur le passé.

Nous aimerions féliciter Calvin du succès du film. Nous espérons que nous pourrons l’accueillir bientôt sur le campus pour partager avec nous son expérience sur la création et réalisation du film. Gardez vos yeux ouverts pour des nouvelles!